Et si notre salut passait par les arbres ?
Des guérisseurs utilisent leur énergie. À leur contact, des gens dénouent leurs blocages et changent leur regard sur la vie.
Installez-vous face à l’arbre, les pieds joints. Saisissez une branche dans chaque main. Regardez le pied du tronc et élevez votre regard jusqu’à la cime. Imprimez son image dans votre tête. Dites mentalement à l’arbre que vous désirez entrer en contact avec lui. Puis fermez les yeux et rendez-vous disponible.
Une expérience transformatrice.
Ce qui surprend, d’abord, ce sont les points communs. Le sentiment récurrent d’être pris en main. Un balancement de droite à gauche. Des tremblements. Une attirance vers l’arbre. La captation intuitive de messages…
(Photo : Jardin botanique de Strasbourg)
Mais est-ce bien l’arbre qui agit ?
Ne faut-il pas plutôt y voir un effet du lâcher-prise et de l’invitation à suivre son intuition ?
Toutefois, de multiples témoignages attestent d’une expérience spontanée au contact d’un arbre.
(Photos : Nidermunster, idem ci-dessous)
Un symbole ancestral.
Depuis toujours, l’arbre incarne la sagesse. Saint Louis rendait justice sous un chêne, de même que les anciens d’Afrique sous les arbres à palabres.
La légende dit que Bouddha atteignit l’éveil au pied d’un figuier et qu’Isaac Newton conçut la théorie de l’attraction universelle à l’ombre d’un pommier. Dressé entre ciel et terre, ses racines ancrées dans le sol, son feuillage en régénération perpétuelle, il est le symbole de l’univers, l’antenne qui capte et met en relation les énergies cosmiques et telluriques.
C’est un être profondément vivant, dont les capacités d’autosuffisance forcent l’humilité et le respect, dont les principes actifs sont utilisés depuis la nuit des temps.
Se balader dans une pinède rend euphorique du fait de l’émission d’ions négatifs par la pointe des aiguilles de pins.
Des études ont aussi montré qu’entre des patients hospitalisés pour un même acte, ceux qui disposaient d’une chambre avec vue sur des arbres guérissaient plus vite, avec moins de médicaments, que ceux dont les fenêtres donnaient sur un mur.
Des universitaires de l’Illinois ont également mis en parallèle la présence d’arbres et le nombre de crimes. L’une réduit favorablement l’autre.
Faut-il y voir les bienfaits d’une expérience sensorielle riche et positive ?
Des messages subtils.
L’arbre réveille-t-il en nous une intelligence sensible ? Entrons-nous en résonance avec sa vibration ? Nous transmet-il une information ? Celle-ci émane-t-elle de lui, ou n’est-il que l’intermédiaire d’une force plus vaste ? Depuis un demi-siècle, la science découvre que les arbres communiquent. Si, lorsqu’on en coupe un, sa souche se recouvre de matière vivante, c’est qu’elle est reliée à un arbre de la même espèce. Celui-ci lui transmet l’énergie nécessaire pour cicatriser et maintenir vivant son système racinaire. Ensuite, la souche travaille à son profit.
En Afrique du Sud, des scientifiques se sont aperçus que lorsqu’une antilope broute un acacia, la biochimie de ses feuilles change, les rendant impropres à la consommation… de même que celles des arbres alentour. Le premier acacia prévient les autres, par message gazeux. L’arbre peut aussi établir ce type d’échange avec son environnement, par exemple par l’émission d’une substance qui fait tomber la pluie. La science se penche aussi sur leur perceptivité.
Des chercheurs japonais ont montré que leurs racines étaient une formidable antenne, à même de percevoir les variations locales du géomagnétisme.
(photo : séquoia Strasbourg)
On sait aussi que les plantes «voient», grâce à des capteurs de longueurs d’onde, dans le rouge et l’infrarouge. Qu’elles «touchent», par des capteurs mécaniques. Qu’elles «entendent», par des capteurs sonores. Qu’elles «sentent», par un nez chimique sophistiqué… Alors pourquoi ne pas imaginer qu’une interaction soit possible entre les arbres et nous, à un niveau subtil ? Ne vaut-il pas mieux de «laisser faire». D’abandonner le réflexe de vouloir tout expliquer pour se contenter de vivre l’expérience.
(photo : ginko biloba Place de la République Strasbourg)
Faire le plein d’essences.
Impossible de spécifier à quoi sert une espèce. Tout dépend de l’essence de l’arbre, mais aussi de sa situation géographique, du sol dans lequel il se trouve, du moment où il a été planté et de sa volonté. Sans être jamais malveillants, certains arbres ne sont pas forcément disposés à interagir avec les hommes. S’ils acceptent, il faut les remercier, et ne jamais en abuser. Au départ sélectionnez un arbre mais attention : certaines expériences peuvent ne pas être agréables – car la nature se montre avec le visage dont nous avons besoin. Elle est révélatrice des ombres et des peurs qui nous habitent.
La mise à l’arbre nous réconcilie avec le vivant. Elle ancre en nous sa force et nous ramène à notre position de plante, de poussière d’étoile. Une position qu’il convient ensuite de cultiver : quel engrais souhaitons-nous être pour la terre ? Avec quel impact sur nos intentions et nos actions ?
(photo : bouleau - Mont Sainte Odile)
« Puisse-t-il y avoir plus de forêts pour faire pousser les gens »,
selon une bénévole de Sadhana Forest.
Source : Inexploré n° 29 (janvier – mars 2016)
le magasine de l’INREES
Mes bonus
1.Quelques arbres "atypiques" photographiés au Taennchel (octobre 2016 et octobre 2017)
Tous ces arbres poussent sur des endroits perturbés sur le plan tellurique.
3. Les arbres en connaissent un rayon.
Sécheresse, pluie diluvienne, pollution... On savait que les cernes des arbres gardaient la trace des bouleversements climatiques passés. Des scientifiques britanniques affirment qu’ils portent aussi la marque des éruptions solaires violentes. Celles-ci laissent des concentrations de carbone 14 jusqu’à 20 fois plus élevées que la normale dans les stries du bois, ce qui devrait aider à dater des événements historiques à l’année près.
Source : ça m'intéresse n° 428, octobre 2016