Arbre très commun, de la famille des Fagacées, pouvant atteindre 35 m de haut, remarquable par sa stature, sa noblesse et sa grande force. Ses fleurs apparaissent en avril, sous forme de chatons pour les fleurs mâles.
On ne peut ignorer la majesté occidentale du chêne. La tradition a fait de lui le Roi incontesté de nos forêts. Nombreuses sont les légendes qui entourent ce Prince végétal.
Le chêne, comme le laurier, a prêté sa feuille pour qu’elle devienne une “décoration” (Allemagne). Les hommes forts et résistants ont plaisir à être comparés à l’arbre roi... Le chêne est la grande antenne cosmo-tellurique de l’occident et des régions tempérées. Il assure là où il est, les échanges entre ciel et terre. Il arrive même que ce rôle fasse de lui une victime car il court le risque d’être foudroyé, cassé, déchiqueté par l’éclair.
Remarquons que lorsqu’un arbre fruitier n’est pas loin d’un chêne ou un groupe de chênes, environ cent mètres, cet arbre est miraculeusement protégé de la maladie.
Le sage des temps passés qui voyageait souvent de ses jambes, arrivant dans un village se posait toujours la question de savoir combien d’habitants, combien de chênes dans les abords immédiats. Si l’estimation que pouvait lui donner sa vue était, plus de chênes que d’habitants, il était satisfait. I] y avait sur le village, protection et prospérité. Reposer à l’ombre d’un chêne donne dit-on, la sagesse et rend les idées claires. Saint Louis, roi de France, rendait la justice sous un chêne car il recevait, disait-il, les lumières d’en haut...
A travers toute la planète, on retrouve cette communication, cette union entre l’arbre et l’homme et sous tous les climats.
Bien avant la céréale, bien avant le blé, le chêne a occupé l’espace des hommes. Il les a nourris comme des enfants, et comme des enfants, ils ont oubliés. Ils ont perdu le goût de la farine de gland pilé, accommodée selon les jours de cochon, de sangliers et de gibiers divers. C’est la même farine de gland qui a donné à l’occident de beaux enfants.
Les mêmes glands nourrissaient les animaux qui allaient devenir nourriture de l’homme.
Élixir floral.
Usages traditionnels / en phytothérapie : Porteur du gui, le chêne était la plante sacrée des druides et c’est sous son feuillage qu’étaient célébrés les cultes. Très résistant aux épreuves, il incarne l'endurance. il est conseillé pour ses propriétés astringentes et anti inflammatoires et soulage les angines, les troubles digestifs et les affections cutanées.
Champ d’action de l'élixir floral : S’adresse aux personnes sérieuses, fortes, patientes qui estiment que la vie est un combat incessant qui demande effort et persévérance, qui veulent toujours assumer plus qu’elles ne peuvent, s’obstinant souvent jusqu’à l’épuisement. II développe la capacité à lâcher prise et à déléguer.
FORCE ET ENDURANCE