Le régime pizza-coca altère les neurones tant ceux des adultes mais surtout ceux des enfants et adolescents.
Attention à ne pas y rajouter la position avachie devant un écran !!!
Si avaler des margaritas en buvant du soda fait grossir, ce n’est pas seulement à cause des sucres et des graisses qu’il contient mais aussi parce qu’il s’attaque directement aux neurones ! En découvrant ce processus, des chercheurs de l’Inserm ouvrent une nouvelle piste pour comprendre les mécanismes de l’obésité. L’idée est que les aliments ont un effet sur les 100 millions de neurones échelonnés le long du tube digestif, le système nerveux entérique (SNE), parfois appelé « second cerveau ».
Chez le rongeur, un régime riche en graisses et en sucres pendant douze semaines empêche la dégradation normale de ces neurones. Trop nombreux, ceux-ci se révèlent excessivement efficaces et accélèrent la vidange de l’estomac. La nature ayant horreur du vide, la conséquence est immédiate : plus rapidement vidé, l’estomac des rongeurs envoie alors au cerveau, via la leptine, l’hormone de la satiété, moins de signaux de rassasiement, ce qui a pour effet... d’augmenter les prises alimentaires. L’altération neuronale due à un régime déséquilibré conduirait donc à manger davantage.
La « taxe soda » votée à l’Assemblée nationale.
L’Assemblée nationale a voté dans la nuit du jeudi au vendredi 27 octobre, et dans un large consensus, une nouvelle version de la « taxe soda », mesure de lutte contre l’obésité, dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). En France, depuis 2013, l’ensemble des boissons contenant une quantité – même minime – de sucres ajoutés sont taxées à raison de 7,53 euros par hectolitre. La version modulée de la taxe prendra en compte le taux de sucre. Les députés ont voté un amendement porté par le rapporteur général du projet de budget de la Sécurité sociale, Olivier Véran (LREM, ex-PS). Selon cette version, la taxation se déclenchera à partir d’1g de sucre pour 100ml, et progressera jusqu’à une vingtaine d’euros par hl pour un produit dépassant 11g de sucres ajoutés pour 100ml. Le dispositif a pour « seul objectif celui d’aider la santé des enfants » et d’éviter « les risques d’obésité et de diabète de type 2 », a affirmé Olivier Véran.
Mon commentaire :
Cette taxe aura-t-elle un effet sur la consommation de sodas ?