Peut-on imaginer des architectures dont le but serait de nous élever vers la spiritualité ? « Oui, nous répond Françoise Dautel, c’est ce que faisaient les anciens ». Explications…
Les outils utilisés dans l'approche des lieux sacrés.
La géobiologie nous invite à ne pas construire n’importe quoi, n’importe où et n’importe comment. Ce qu’elle nous amène à voir c’est que chaque endroit où nous allons construire ou rénover un bâtiment a son propre caractère énergétique et qu’il faut le prendre en compte. Cette configuration particulière est générée par l’énergie dégagée par le sol, les failles et les cours d’eau souterrains, la pollution électromagnétique ambiante, le rayonnement de l’univers, etc… Et tout cela peut être favorable ou néfaste pour l’être humain.
Baguette abeille Baguette de coudrier pendule
Sommes capables de ressentir ces énergies ?
L’être humain est un capteur d’énergie, une antenne qui reçoit aussi bien des énergies telluriques (venant de la terre) que des énergies cosmiques (venant du ciel). Il intègre les deux à travers son corps, c’est un jeu d’équilibre. Il est donc nécessaire que l’énergie d’un lieu soit adaptée aux êtres humains qui sont dedans. Et il existe de très nombreux témoignages – avec dossiers médicaux à l’appui - de personnes dont la santé a été affectée par le lieu dans lequel elles vivent ou travaillent. Et ces données ne sont pas du tout prises en compte par l’architecture moderne. Ce n’est pas enseigné. On peut, par le côté artistique, en regardant le paysage avant de dessiner un bâtiment, aborder des notions d’harmonie esthétique. Mais en géobiologie ce sont véritablement des lignes de forces énergétiques que l’on prend en compte. Elles ne se voient pas mais peuvent être très agissantes. Donc le principe de la géobiologie c’est de mettre en œuvre des moyens pour que les réseaux négatifs soient neutralisés. Donc on peut structurer les idées d’architecture ou de rénovation dès le début de l’étude, en fonction de cela. C’est ce que savaient faire les anciens, surtout quand ils construisaient des lieux sacrés.
Sur ce site : ma géobiologie
Les anciens prenaient en compte le potentiel énergétique d’un lieu pour construire un temple ou une église.
Tous les lieux sacrés qui ont été implantés avant l’ère chrétienne : les menhirs, les dolmens et les temples anciens, ont été positionnés sur des lignes de force - qui sont des lignes d’énergie à la fois tellurique et cosmique, invisibles à l’œil nu. Tous ces lieux sacrés n’étaient pas forcément des lieux de culte. Ils pouvaient comme les menhirs, les calvaires et les croix sur nos chemins, être comme des aiguilles d’acupuncture qui stimulent ou rectifient l’énergie d’un point précis du paysage afin de générer une qualité énergétique particulière. De leur coté tous les lieux de culte étaient aussi positionnés sur des endroits bien précis. Et les chrétiens ont construit beaucoup de leurs églises sur ces anciens lieux, sur d’anciens temples dédiés à des cultes celtiques, ou à des dieux et déesses de l’antiquité comme Mithra ou Cybèle. En utilisant des bases identiques, mais avec des principes un peu différents, les chrétiens ont su aussi construire des dispositifs pour transmuter les énergies présentes et créer des lieux dédiés à la spiritualité.
Comment faisaient-ils cela ?
Comme on l’a vu, les anciens savaient d’une part trouver des lieux forts énergétiquement, et d’autre part y implanter des architectures qui permettent une transmutation de l’énergie. Une fois le lieu trouvé, il faut orienter le bâtiment. Une église a toujours le cœur coté Est, et la grande majorité des anciens temples sont orientés dans cette direction. C’est le lever du soleil, le symbole de l’élévation vers le ciel, de l’élan de vie. Ensuite, il y a l’implantation de l’autel ; c’est vraiment là où la transmutation se fait, donc c’est très important qu’il soit au bon endroit et bien orienté. On peut dire que l’autel est le cœur du dispositif. Vient ensuite la structure proprement dite du bâtiment, sa forme, ses voutes, ses piliers. L’architecture va alors faire comme une caisse de résonance à l’énergie transmutée par l’autel et va aussi permettre de créer un chemin énergétique progressif pour celui qui entre dans l’église. Dans un lieu de culte, il y a un parcours, avec des étapes, qui va de la porte vers l’autel. Par exemple à chaque passage de voûte, on franchit un palier. C’est d’ailleurs de là que vient la notion d’« envoutement », bien qu’elle ait pris par la suite une connotation plus négative. Le choix des matériaux est aussi important. Les lieux sacrés sont majoritairement construits en pierre, un matériau stable au niveau vibratoire. Et puis il y a bien sûr tous les rituels qui vont avoir lieu dans chaque endroit : recueillement, prières, chants, messes, tous ces cultes mettent aussi le bâtiment en vibration. Donc chaque lieu sacré devient un instrument qui vise à transmuter une énergie pour favoriser l’élévation spirituelle. On a alors différentes qualités architecturales : les églises, les cathédrales, les monastères, les abbatiales, les architectures romanes, gothiques… L’Abbaye de Sylvanès, dans le sud de l’Aveyron, est par exemple considérée par de nombreux experts comme ayant la meilleure capacité de résonance acoustique, ce qui signale une capacité d’amplification énergétique particulière.
Voir sur ce site : Un troublant piège à sons
Nécessité d’un parcours progressif de la porte vers l’autel.
Car plus on s’approche de l’autel, et plus on accède à une énergie qui favorise la spiritualité et dans laquelle il est judicieux de ne pas se plonger directement. Il y a des étapes à franchir avant d’accéder à l’élévation qui est proposée. L’autel est généralement implanté sur un lieu précis qui a une énergie tellurique négative mais puissante - croisements de courants d’eau souterrains et/ou de failles dans le sol - et une énergie cosmique positive. Ce dispositif sert alors à transmuter l’énergie tellurique en énergie positive afin de l’allier à l’énergie cosmique. C’est une forme d’alchimie. Donc quand vous rentrez dans une église, votre cheminement vers l’autel va progressivement faire baisser en vous l’énergie tellurique - qui vous rattache à la terre - et il va progressivement augmenter l’énergie cosmique - qui vous élève vers le ciel. C’est ça le principe de base. L’énergie tellurique est transmutée au service d’une spiritualité. On va petit à petit se libérer de tous nos soucis quotidiens pour pouvoir mieux recevoir les enseignements du culte et l’énergie spirituelle du lieu. En fait, l’autel crée ce qu’on appelle une cheminée cosmo-tellurique spirituelle. C’est un peu comme une colonne d’énergie puissante et ascendante, qui tourne dans le sens horaire, et qui est le résultat de cette association du tellurique négatif et du cosmique positif. Même quand une église a été détruite, on peut encore souvent retrouver la trace de sa cheminée cosmo-tellurique – à ne pas confondre avec les cheminées cosmo-telluriques de la nature. Celles-ci émettent une vibration dangereuse pour la santé, bien qu’elles aient un rôle important dans l’équilibre global des énergies de la planète. Donc l’autel d’une église c’est avant tout un transformateur d’énergie. Et autour de ça, l’ensemble du bâtiment permet une amplification de cette énergie ainsi que des intentions mises dans les prières, les chants, les enseignements. Donc, on pourrait dire qu’une église est une machine à spiritualité ! L’ensemble est conçu pour ça.
Mesure de cette énergie.
Ça c’est un des rôles du géobiologue. On peut dans notre pratique, expertiser, mesurer, repérer la qualité de différents lieux. Pour cela on utilise différents outils, essentiellement la baguette et les pendules. Ce qu’il faut comprendre c’est que partout sur la planète on est dans un bain d’énergie, qui fluctue selon chaque endroit. Donc on mesure en unités Bovis (unité utilisée en radiesthésie mise au point par Alfred Bovis) le taux vibratoire qu’il a dans chaque lieu. D’autres utilisent le bio-champ électro magnétique. Il y a différents systèmes de mesure mais l’utilisation des unités Bovis est la plus commune. Et quand on mesure un taux vibratoire on va savoir tout de suite si l’église fonctionne ou pas. Pour vous donner une échelle de valeur, un logement doit faire entre 18000 et 21000 unités Bovis. Avec une église on va être aux alentours des 2,340 millions. Donc voyez, on ne joue plus dans la même catégorie. Et on trouve de plus en plus d’églises qui vibrent au niveau du chœur à 3,6 millions, car le taux vibratoire a tendance à augmenter en ce moment – l’énergie fluctue tout le temps. Il arrive même qu’on trouve dans les églises des endroits qui montent à 7,2 millions. Là, on sait qu’on est sur un lieu de soin.
Mon avis : ce ne sont pas tant les valeurs chiffrées qui sont importantes (elles dépendent en partie de l'opérateur) mais la différence entre un lieu "normal" et un lieu de soin
Créer une architecture qui aura la bonne configuration énergétique selon ce que l’on veut faire dedans.
On ne fait pas la même chose dans un lieu de vie, de travail, de soin ou un lieu spirituel. Donc la configuration énergétique doit être différente. C’est pour ça qu’on ne peut pas vivre dans une église ! J’entends parfois parler de gens qui achètent des églises pour en faire des habitations, ce n’est pas une bonne idée. Ça va bien un moment, mais on ne peut pas rester au quotidien dans des lieux qui sont trop forts pour notre organisme. Dans une maison ou un appartement il est préférable que ce soit tranquille, qu’on puisse s’y ressourcer. Il faut qu’il y ait suffisamment d’énergie tellurique positive car notre organisme en a besoin, mais pas trop non plus. Et il faut qu’il n’y ait pas de perturbations créées par des failles ou des cours d’eau en sous sol. Il est aussi bon d’être protégé le plus possible de tout ce qui est pollution électromagnétique (installation électrique, wifi, antennes relais…), surtout dans les chambres où l’on va passer entre 6 à 8 heures en moyenne. Au travail c’est un peu pareil, mais ça peut être moins cocon. On peut créer un lieu plus stimulant ou créatif. Si on veut créer un lieu pour soigner, on emploiera les moyens telluriques, cosmiques, la forme du bâtiment, les matériaux qui permettront une énergie appropriée. Et à ce moment là l’architecture est véritablement au service de l’humain et non l’inverse. Elle ne sera pas qu’un bel objet qu’on pose là comme ça comme on le fait beaucoup aujourd’hui. Il y a beaucoup d’architectures modernes qui nous desservent complètement : les structures métalliques, le verre, les bâtiments en pointe. L’architecture contemporaine est plutôt faite pour une image mais pas pour le bien-être des gens qui sont dedans.
La mémoire des lieux.
On constate qu’il y a effectivement des phénomènes de mémoire qui peuvent s’installer dans un lieu, des meubles et des objets. Ces mémoires sont créées par nos pollutions personnelles : nos états émotionnels et psychologiques, nos stress qui peuvent générer des petits nuages d’énergies négatives. On peut aussi ressentir ce que l’on appelle des âmes en peine, des esprits défunts qui s’accrochent au lieu parce qu’ils sont bloqués pour x raisons. J’utilise donc des cadrans qui me permettent de mesurer un lieu et de définir ce qui ne va pas. J’en ai un spécifique pour la géologie pure avec les cours d’eau, les failles, les cavités, les cheminées cosmo-telluriques, les problèmes de remblais, d’anciennes fosses septiques, d’anciens cimetières… Sur une autre carte il y a aura toutes les pollutions électromagnétiques. Et enfin j’ai un cadran pour les énergies plus subtiles. On va y trouver tout ce qui est mémoire, les âmes en peine, les problèmes de magie de dimensions différentes, les formes de pensées que d’autres nous envoient... Donc on couvre les phénomènes géologiques, le rayonnement cosmique, les phénomènes environnementaux, la mémoire humaine et les phénomènes qu’on dit inexpliqués.
Peut-on aussi parler de mémoires positives ?
Tout à fait. D’ailleurs c’est ce qui se passe dans les lieux sacrés. La répétition des prières, des chants, des cultes, va au fil des années, et même des siècles, imprégner, imbiber le lieu de leurs vibrations et de leurs intentions spirituelles. Et cela participe à l’ensemble de l’énergie du lieu. Un lieu sacré très ancien pourra être plus chargé en énergie parce qu’il a été un lieu de culte actif pendant toutes ces années, parce qu’il aura recueilli les intentions d’élévation de milliers voir de millions de personnes. Et quand on entre dans ces endroits, ces mémoires positives peuvent aussi nous impacter.
Je me retrouve pleinement dans les propos de Françoise Dautel.
Ces lieux sont très intéressants et délivrent leur énergie à celui qui sait prendre son temps, à celui qui accepte d'ouvrir son cœur, à celui qui accepte de ressentir la réalité de manière non conventionnelle....
Nous avons tous un cœur d'enfant en nous. Je peux vous aider à le retrouver avec les visites proposées
Également sur ce site :
A voir également (spirit-science.fr)
SOURCE :
Magasine de l’INREES Inexploré n° 20 (octobre – décembre 2013)