Dans son livre « Les nouvelles sciences de la santé », le jeune biophysicien Denis Bédat évoque les révolutions scientifiques qui vont tout changer : nouvelle donne sur la conscience, techniques sans médicaments pour vivre mieux ... De quoi transformer notre rapport à la santé ! On aime parler de la conscience...
Mais comment peut-on la définir scientifiquement ?
En quoi comprendre ce tunnel de réalité dans lequel nous vivons peut nous permettre de vivre mieux ?
Il faut entrer dans la « psychologie quantique » pour le comprendre ! Car ce sont nos émotions qui vont venir modeler nos états de conscience, notre tunnel de réalité... Et on oublie que ce que l’on perçoit n’est qu’un miroir de la réalité. C’est ce qu’a démontré la physique quantique depuis plusieurs décennies : le « vrai monde » autour de nous n’existe pas. Quand Bouddha s’illuminait devant l’arbre de vie, et qu’il est resté pendant une semaine à le regarder, tout en disant « l’arbre n’existe pas si je ne suis pas là... », et bien c’est exactement cela ! Nous voyons des couleurs, nous entendons des sons, nous pensons être sûr de ce que nous percevons... Et pourtant, nous nous trompons ! Tout ce que nous vivons est sujet à notre interprétation, et n’est ainsi que le reflet de notre conscience. Penser que ce que je vois est la seule et unique vérité me semble la source de tous nos maux, problèmes et querelles sur terre ! C’est ce qui mène à la guerre et à la violence...
Y a-t-il un rapport plus direct à notre état de santé ?
Imaginons-nous en pleine conduite. Quelqu’un nous coupe la route de manière dangereuse, juste devant nous... Et bien si, naturellement, nous nous énervons, en baissant la vitre pour l’insulter par exemple, nous générons une émotion qui va être néfaste, physiologiquement parlant, pour notre corps ! Notre système nerveux va passer de parasympathique à sympathique (soit d’un état de quiétude à un état de stress). A partir de là, nous émanons des mauvaises hormones comme le cortisol et l’adrénaline, qui sont très difficiles à dissiper.
Ce sont nos émotions qui vont venir modeler nos états de conscience...
Nous allons entrer dans des états de fréquences cérébrales ou cardiaques de haute tension qui favorisent l’apparition de maladies... Et qui vont même, à long terme, comprimer notre ADN ! Un moine, qui a médité depuis des années, lui, n’aura aucune variation dans son système nerveux, et va au contraire entrer dans un état d’harmonie pour répondre à cette agression : cohérence cardiaque, synchronisation corticale et hémisphérique, etc... Ainsi, il va émaner une signature électromagnétique adaptée à un environnement positif, qui va aider son système immunitaire, et potentiellement renforcer son espérance de vie.
Le sommeil peut-il nous inspirer pour aller vers des états de sérénité ?
Ce qui est incroyable, c’est que nous ne sommes plus uniquement terriens aux yeux de la science ! Plus elle étudie, plus elle se rend compte que nous sommes des êtres influencés par de grands cycles cosmiques ! Le jour et la nuit en font parti... Il faut savoir que notre rythme circadien, qui régule notre cycle hormonal, cérébral et cardiaque, s’adapte à tout ce qu’il se passe autour de nous et dans notre corps : lumière, son, oxygène... Il en va de même pour tous les mammifères. Donc en vivant dans ce cycle de 24h, nous passons par différents états qui sont profondément liées à nos fréquences cérébrales. La nuit, pendant le sommeil profond (seulement 2 à 3h par nuit !), nous passons par un cycle « delta », où nous sommes paralysés et inconscients (cf. un état proche du coma), qui permet une certaine forme de régénérescence physique. C’est ainsi la phase la plus importante de notre journée, la clé de notre survie ! Si nous la supprimions, notre corps aurait soudainement une accélération du vieillissement et une décohérence neurophysiologique qui nous mènerait vers une mort naturelle et rapide !
Existera-t-il, un jour, des outils pour favoriser cette régénération ?
Il en existe déjà ! Comment mettre les gens dans cet état ? Je me suis posé la question pendant des années jusqu’à la découverte du lit anti-gravité, qui était la finalité de six ans de recherches autour de ces questions. Comment vivre mieux, plus longtemps, sans douleur, tout en étant heureux ? Peut-on inventer des outils pour nous aider à vivre cela ? J’ai alors regroupé les différentes recherches autour de ces sujets : de la psycho-acoustique, en passant par le neurobiofeedback, jusqu’à d’autres techniques. Aujourd’hui, même si nous ne sommes pas faits pour vivre dans l’espace, sans aucune gravité, beaucoup de scientifiques s’accordent à dire que l’une des causes de notre vieillissement est la gravité. C’est à partir de cela que j’ai crée à la fois des techniques d’entraînement cérébral, nous aidant à entrer dans une fréquence souhaitée, et un lit anti-gravité, qui permet au corps d’entrer dans un état de relaxation intense, en plongeant le corps dans un gel qui nous pousse vers le haut autant que la gravité nous tire vers le bas. Ce gel est à la température de la peau, ce qui permet d’éviter au corps de chercher à se réguler (ayant ni chaud, ni froid).
Lorsque nous changeons notre environnement, nous changeons !
Le mécanisme enlève près de 80% du poids du corps. Du coup, le corps fournit moins d’efforts pour survivre - près de 90% de notre énergie étant consommé par notre système nerveux pour compenser la gravité - et peut trouver un espace favorable à la régénération, ce qui nous amène naturellement à un meilleur système immunitaire et plus de longévité. Dans ce lit, une heure et demi de repos équivaut à près de huit heures de sommeil classique ! En utilisant également des lumières, des sons et des vibrations pour compléter l’entrainement neurophysiologique et l’expérience de mieux-être, cette nouvelle technique, qui va intégrer progressivement les cliniques, les hôpitaux, puis peut-être un jour nos maisons, permet une véritable révolution dans le domaine de la santé !
Ce lit nous emmène-t-il vers des états particuliers ?
Lorsque nous changeons notre environnement, nous changeons ! Lorsque nous plongeons quelqu’un dans un lit anti-gravité, nous favorisons les cycles cérébraux « alpha » et « thêta », soit des états de relaxation « légers » à « profonds ». Ces états favorisent aussi les rêves éveillés ! Le conscient observe ce qu’il se passe, et attrape quelques images du subconscient... Il faut savoir que nous ne sommes quasiment jamais dans un état de fréquence « thêta », qui est réservé, si on peut dire, aux grands méditants. Il faut imaginer cette fréquence comme le versant d’une montagne ou d’une pente très abrupte, qui mène vers le sommeil. Si un moine va réussir à s’accrocher à cette pente verglacée, entre conscient et subconscient, la majorité d’entre nous va naturellement soit rester éveillé, en haut de la montagne, soit glisser en bas de celle-ci, dans le sommeil ! Et c’est pourtant dans ces états, entre rêve et réalité, que nous pouvons toucher du doigt des réalités bien plus vastes, comme celles qu’évoque Carl Gustav Jung !
Source : INEXPLORÉ publié le 14/06/2016