Quelques information sur les vaccins en général.
Quelques repères historiques, deux approches opposées, les dernières actualités...
Dès l’Antiquité, on avait remarqué que les personnes atteintes une première fois de certaines maladies infectieuses ne tombaient pas malades une seconde fois.
Les premiers exemples d’immunisation contre une maladie concernent la variole. Connue de longue date, aussi appelée « petite vérole », celle-ci refait surface au 17ème siècle sous forme d’épidémies qui font chaque fois des milliers de victimes.
A la fin du 18ème siècle, un médecin de campagne anglais, Edward Jenner, fait une découverte importante : une maladie bénigne des vaches, la « vaccine », ressemble à la variole. Les fermières, en contact régulier avec le virus de la vaccine en raison de leur métier, ne contractent pas la variole lors des épidémies.
Pasteur et Béchamp : deux approches très différentes
Dans la seconde moitié du 19ème siècle, Louis Pasteur, biologiste français, explore le rôle des microbes dans la survenue des maladies contagieuses, en travaillant sur des animaux d’élevage. Il démontre que le choléra des poules est dû à une bactérie.
En 1881, Pasteur énonce le principe de la vaccination : (inoculer) « des virus affaiblis ayant le caractère de ne jamais tuer, de donner une maladie bénigne qui préserve de la maladie mortelle ».
Pasteur défendait la théorie selon laquelle toute maladie infectieuse était causée par des micro-organismes invariables dans leur forme et provenant TOUJOURS de l’extérieur de l’organisme, le milieu intérieur de tous les organismes vivants étant stérile.
Les travaux de Béchamp
Antoine Béchamp, docteur ès-Sciences, docteur en médecine, en chimie, et en pharmacie, découvrait, à la suite de travaux expérimentaux et d’observations minu-tieuses, que toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer pour former des bactéries qui continuent à vivre après la mort de la cellule dont elles proviennent.
Béchamp et Pasteur qui étaient contemporains, s’opposèrent farouchement pour défendre leurs théories bactériennes devant les milieux scientifiques de l’époque.
Béchamp voyait à la maladie une origine interne, et affirmait que toute matière organique est sujette à des modifications naturelles dus à des processus normaux de fermentation.
Dans le courant du 19° siècle, le Professeur Antoine Béchamp avait bien mis en évidence que “le microbe n’est rien, le terrain est tout“.
Un regard totalement différent de la part du Dr Béchamp, un regard holistique....qui donne ses lettres de noblesse à la prévention et à l'idée de stimuler ses défenses immunitaires entre autre.
La vaccination de Pasteur ne viendrait qu'en dernier recours, en cas de défaillance du système immunitaire. Les deux regards ne sont pas du tout incompatibles.
Vaccination à tire d'aile.
L'épidémie de Covid-19 a tendance à faire oublier que d'autres virus sont à l’œuvre. Depuis l'été 2020 et l'apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan, l'épizootie de grippe aviaire a ainsi progressé vers l'Europe de l'Ouest: la Suède, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni sont touchés. En France, des foyers ont été détectés dans les Yvelines et en Corse. Début novembre, le risque d'introduction du virus était considéré comme élevé dans pas moins de 46 départements. Les 6 et 7 novembre derniers, le zoo de Mulhouse a donc procédé à la vaccination de tous ses pensionnaires à plumes, soit 500 oiseaux issus de 70 espèces différentes. Si la plupart des virus aviaires n'infectent pas l'homme (à l'exception notable du H5N1), ils font en revanche des ravages chez les oiseaux d'élevage (poulets, oies, etc.).
Un vaccin antigrippe d'origine végétale
C'est une première: une équipe canadienne a mis au point un vaccin antigrippal dérivé d'une plante proche du tabac.
Et ça marche: selon deux essais cliniques, parus dans The Lancet et menés au total sur 23000 adultes, son efficacité est comparable à celle des vaccins actuels.