Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire?
La psycho-neuro-immunologie, des recherches prometteuses.
Une des recherches les plus prometteuses est un genre de biofeedback très avancé. Imaginez porter des lunettes spéciales contenant un écran vous montrant l’état d’une tumeur ou d’une maladie à laquelle vous faites face ; ces lunettes et vous-même êtes reliés à un logiciel de biofeedback.
Nous savons que nos pensées peuvent influencer notre système immunitaire ; le logiciel de biofeedback surveille vos émotions (provenant de vos pensées) et vos réactions et les projette sur l’écran.
À un certain moment, vous remarquez, sur l’écran, que la tumeur commence à décroître ou que la maladie perd du terrain. En vous avertissant, le logiciel vous permet de prêter attention à l’état dans lequel vous vous trouvez à ce moment précis, pour que vous puissiez y rester et que vous parveniez à y revenir, à loisir… jusqu’à ce que la tumeur ou la maladie disparaisse. Ces recherches sont en cours…
Le logiciel est déjà en usage… les lunettes à écran pas encore.
Que faire en attendant ? La relaxation et l’imagerie semblent être les deux modalités les plus prometteuses pour l’autoguérison ; elles n’ont pas besoin d’instrumentation compliquée et coûteuse. C’est durant la relaxation que le corps se guérit. Si l’on invite le subconscient à nous guider par des images de relaxation appropriées à la dysfonction, cela accélère considérablement le processus.
D’un autre côté, on peut aussi consulter des ouvrages qui nous aideront à comprendre notre état et nous mettrons peut-être sur la piste de la guérison.
Une attitude critique provient d’un sentiment de vouloir tout contrôler et peut nous amener à des problèmes d’arthrite.
La colère provient d’avoir buté sur des obstacles qui n’ont pas été surmontés et que l’impuissance ressentie est projetée sur les autres et sur l’Univers. Les problèmes qui en résultent peuvent prendre la forme de furoncles, de sensations de brûlures, de fièvre, d’infections ou d’inflammations.
Celui qui éprouve du ressentiment a souvent été plongé dans une situation où il s’est senti être victime et impuissant, ce qui le ronge à l’intérieur et peut amener le corps à développer des tumeurs et des cancers
La culpabilité, c’est de la colère tournée sur soi-même. On se punit et on se fait mal. L’emphysème et l’herpès peuvent en résulter.
La honte est un sentiment profond de culpabilité généralisée, qui s’attaque au sang et au foie. Le chagrin profond fait suite à une perte ou à la privation et touche en général les poumons, les reins et la vessie.
Vivre dans la crainte et l’angoisse met le système en alerte constante, fatiguant les glandes surrénales. On est la proie au stress, avec ses réactions de fugue, fuite ou paralysie. La digestion et le système immunitaire en pâtissent.
Toutes ces émotions sont des émotions qui peuvent être saines, si elles sont passagères. Elles doivent nous traverser mais pas s’incruster. C’est lorsqu’elles restent bloquées qu’elles causent des problèmes.
Spirituellement, le mal-être peut également provenir d’un sentiment d’isolement ou de séparation d’avec Dieu, l’Univers ou cette puissance supérieure qui crée un vide lorsque nous nous sentons déconnectés. Le mal-être a un message important : quelque chose doit changer!
Prêtez attention aux signes précurseurs
Un cancer, par exemple, ne nous tombe pas dessus d’un jour à l’autre. Il y a une période d’incubation qui peut aller de 6 mois à 20 ans. Lorsque vous obtenez un diagnostic, posez-vous les questions suivantes : quels étaient mes sentiments, mes pensées, mes fantaisies, mes rêves, ainsi que les événements durant cette période de ma vie ou la précédant ? Quel événement traumatisant pourrait être à la source de mon problème maintenant ? Qu’est-ce que je n’ai pas digéré ? En général, on trouve un choc quelconque, qui n’a pas été résolu, entre 6 et 12 mois précédant la dégradation de la santé.
La détérioration peut se faire très progressivement ou très rapidement, selon les cas.
Un bref aperçu (non exhaustif).
Douleurs Abdominales elles commencent souvent suite à une expérience intense de crainte de ne pas pouvoir survivre ; tendance à être perfectionniste et à vouloir s’occuper de tous les détails ; avoir une nécessité compulsive de « sauver » les autres.
Bronchite La crainte, la tension et un sentiment d’instabilité règnent souvent chez ces personnes. Lorsqu’elles sont stressées, elles ont un sentiment d’insécurité et ne se sentent pas protégées. Elles peuvent se sentir séparées du monde et de Dieu. Souvent en colère contre elles-mêmes, elles doivent expier leurs fautes et souffrent de honte et de culpabilité.
Problèmes de cœur Les personnes en question souffrent d’un cœur brisé, ont peur d’être abandonnées ou s’attendent à un rejet, mais cherchent désespérément à être secourues. Elles n’ont pas le sens d’avoir une valeur propre ou de mériter d’être aimées.
Problèmes de bas du dos C’est le point pivot de tous les mouvements du corps. Lorsque des problèmes se développent dans cette région, cela veut souvent dire qu’il y a un déséquilibre de pouvoir, un échange inégal d’énergie (on donne trop et on reçoit trop peu), un sentiment d’injustice et de manque d’harmonie, souvent une crainte d’échec financier ou de manque d’argent.
Fatigue « À quoi bon ? » est souvent la question que se posent les gens fatigués. Ils s’ennuient et manquent d’amour pour la vie qu’ils ont. Ils ne s’engagent pas et tendent à éviter les responsabilités.
Hyperactivité « On me demande trop et je n’y arriverai pas » est souvent le cri de la personne souffrant d’hyperactivité. Elle fait des efforts désespérés pour se distraire des demandes énormes et impossibles qu’elle ressent sur elle.
Névralgies Il n’y a pas de pardon pour les personnes souffrant de douleurs dans les nerfs. Elles ne se pardonnent pas, ne se font pas confiance, pensent qu’elles ont besoin d’être punies et vivent dans la culpabilité. Elles éprouvent de l’angoisse à communiquer avec d’autres concernant leur situation. Il y a un blocage intérieur qui cause de grandes douleurs.
Obésité L’insécurité, la frayeur et le besoin de protection caractérisent les personnes qui souffrent d’obésité ;Elles ont absorbé beaucoup de colère provenant d’elles-mêmes et du milieu dans lequel elles vivent ;Elles sont alarmées par leur potentiel qui, s’il était exprimé, pourrait les ostraciser.
Problèmes de vision On ne veut pas voir la vie telle qu’elle est, car on ne pense pas pouvoir la gérer. On se sent souvent accablé et dépassé par les difficultés qu’on rencontre. Si l’on voit trop bien, cela pourrait nous démoraliser… on préfère donc avoir la vue brouillée.
Santé, bonheur et épanouissement Pourquoi ne pas aussi canaliser son attention sur la santé et des sentiments plus constructifs. Les pensées pénibles jouent un rôle sur les nerfs et le système immunitaire, mais les pensées joyeuses le font aussi. Cultivons donc des pensées revitalisantes.
La relaxation, la générosité, la joie et la renonciation au passé permettront à votre circulation d’avoir libre passage.
L’amour, la joie et le pardon feront du bien à votre cœur.
Le contentement et la tranquillité calmeront votre estomac.
L’humilité, le bonheur, la bonne humeur et la joie font plaisir à votre foie.
La joie permettra à votre intestin grêle de bien fonctionner.
L’estime de soi est bon pour le gros intestin.
La sécurité, la foi et la confiance en l’avenir permettront à votre rate et à votre pancréas de bien marcher.
La tolérance, l’humilité, la modestie et l’intelligence aideront vos poumons à respirer.
Le calme, l’assurance, l’ambition et l’énergie sexuelle équilibrée fortifieront les reins et les grandes surrénales.
L’espoir, la légèreté et l’allégresse réjouiront votre thyroïde.
L’amour, le pardon, l’initiative aident la vésicule biliaire.
La paix et l’harmonie fortifieront la vessie.
Lorsque l’on fait du jardinage, on enlève les mauvaises herbes (qui sont souvent d’excellentes plantes à vertus médicinales, mais ça, c’est un autre sujet), en même temps que l’on nourrit sa terre de ce dont les plantes ont besoin.
Il en est de même pour notre terrain, le corps humain. Allier la lutte contre les dysfonctions (les mauvaises herbes), nourrir le terrain (le corps) et fortifier tout se qui va bien nous donnent une combinaison gagnante.
N’attendez pas que les mauvaises herbes envahissent et étouffent votre jardin / votre vie. Nourrissez votre corps…
Contrôlez soigneusement vos pensées… Choisissez LA SANTÉ!